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Fermeture de nos locaux
Les locaux de la Chambre d'agriculture de la Meuse seront fermés au public du 25 décembre 2024 au 1er janvier 2025 inclus.
Une permanence EDE est toutefois assurée - contact téléphonique (uniquement matin) : 03.29.83.30.09.
Pour toute autre question, n'hésitez pas à nous contacter via le formulaire en ligne
A bientôt !
Ce programme, lancé depuis février 2022 est composé de 27 actions destinées à préserver, améliorer la biodiversité à l'échelle de la Région Grand Est.
L'une de ces actions est pilotée par la Chambre Régionale d'Agriculture du Grand Est.
40 fermes pilotes sont accompagnées par les chambres d'agriculture afin de mesurer, évaluer et communiquer sur la biodiversité agricole.
La Chambre d'Agriculture de la Meuse suit 4 exploitations sur ce programme et plusieurs mesures sont faites.
Le but est d'évaluer l'effet des infrastructures agroécologiques sur les productions agricoles en mesurant les auxiliaires de culture à proximité de ces aménagements (haie ; bord de champs ; bande fleurie ; arbres intra-parcellaire).
Pour ce faire, sur une même exploitation, nous mesurons en année impaire un aménagement déjà en place depuis plusieurs années et en année paire, nous effectuons les protocoles sur des aménagements récents.
Nous effectuons donc des mesures sur des espèces indicatrices et utiles dans nos productions, à savoir :
Ces suivis seront faits jusqu'en 2028, et une synthèse annuelle des résultats sera faîte à partir de fin 2025.
Le programme Agrifaune rassemble les acteurs des mondes agricole et cynégétique (Office Français de la Biodiversité, Fédérations des Chasseurs, Chambres d’Agriculture, Fédérations des Syndicats d’Exploitants Agricoles). Il contribue depuis 2006 au développement de pratiques agricoles favorables à la biodiversité, qui concilient économie, agronomie, environnement et faune sauvage.
En Grand Est, trois thématiques sont développées :
Outil agronomique essentiel pour améliorer la structure des sols, apporter de la matière organique, préserver la qualité de l’eau, favoriser la biodiversité (insectes pollinisateurs, petits gibiers...). Depuis 2009, les partenaires du groupe technique Agrifaune contribuent à la promotion et à l’accompagnement de pratiques d’interculture offrant des bénéfices agronomiques, environnementaux et faunistiques, en proposant des itinéraires techniques et en recherchant des couverts adaptés.
Souvent considérés comme des réservoirs d’adventices, de ravageurs…, les bordures extérieures de champs et de chemins présentent pourtant des intérêts, agronomiques, cynégétiques et écologiques. Depuis 2012, les travaux des partenaires du groupe technique Bords de Champs portent sur l’adaptation de l’outil Ecobordure, de la typologie Bord de Champ, des expérimentations (semis, gestion, mélanges fleuris) et à la sensibilisation du monde agricole sur l’intérêt fonctionnel de telles infrastructures.
Depuis 2007, plusieurs départements ont développé des projets Agrifaune portant sur le milieu viticole, notamment sur les problématiques de lutte contre l’érosion et de développement des auxiliaires de cultures grâce à des expérimentations d’enherbement inter rangs.
Si dans plusieurs départements du Grand Est des partenariats informels existent déjà entre les animateurs Agrifaune et les établissements d’enseignement agricole, l’objectif de cette nouvelle action est de les renforcer ou de les officialiser. Cette action a pour but de présenter le réseau Agrifaune aux apprenants, futurs acteurs potentiels des mondes agricoles et cynégétiques, de présenter les thématiques, de valoriser les résultats d’expérimentation et de les amener à construire une démarche de réflexion sur les intérêts des infrastructures agro-écologiques (IAE) au sein des exploitations agricoles.
En Meuse, en partenariat avec la FDC 55, nous travaillons sur la thématique bords de champs.
Plusieurs semis expérimentals ont été effectués et des suivis sont effectués afin d'évaluer l'intérêt de ces bordures pour la petite faune de plaine et l'évolution floristique des bordures selon les pratiques agricoles.
Sur l'action du jeu-concours, nous travaillons avec l'EPL Agro de Bar le Duc. Sur ces 3 premières années, nous avons été cherchés une 2ème et 3ème place à l'échelle régional !
Lors de ces interventions auprès des élèves, de cursus agricole, nous présentons l'intérêt des infrastructures agro écologiques dans les systèmes agricoles, les actions bénéfiques au maintien de ces éléments, et les accompagnons à la réalisation d'un dossier pour le jeu concours.
Le programme national de biovigilance vise la collecte pluriannuelle de données de référence sur les effets non intentionnels (ENI) des pratiques agricoles sur l’environnement. Son objectif est de détecter et documenter tout changement au niveau de la flore et de la faune. Les données collectées servent à la gestion des risques.
500 parcelles agricoles fixes de France métropolitaine, sont suivies chaque année depuis 2012 pour étudier les relations entre pratiques agricoles et biodiversité.
3 principaux types de cultures suivies :
20% des parcelles sont en agriculture biologique.
4 taxons étudiés par des protocoles d’étude simplifiés :
Chaque parcelle est caractérisée par son paysage et les pratiques agricoles réalisées (interventions et intrants dont produits phytopharmaceutiques utilisés). Ces données sont associées aux données de biodiversité dans une base dédiée.
Le réseau ENI en Meuse :
La Chambre d'Agriculture suit 3 exploitations à travers ce programme !
Ce projet, porté en partenariat avec la Fédération des Chasseurs du Grand Est vise à renforcer les trames vertes et bleues sur l’ensemble du territoire de la région Grand Est par l’intermédiaire d’implantation de haies en bordure de parcelles agricoles.
Pour l’hiver 2020 / 2021, ce sont près de 12 km de haies qui sont envisagés en Meuse dans ce cadre.
En vidéo :
Nous contacter
Esteban GUHUR
Chargé de mission
L’agroforesterie et l’introduction de haies peuvent dans de nombreux cas apporter une réponse alliant à la fois rentabilité, respect de l’environnement, consolidation d’un système d’exploitation et multifonctionnalité.
L’enjeu aujourd’hui est de redonner une place à l’arbre au coeur de l’exploitation.
Chaque arbre présent doit répondre à un objectif et apporter un bénéfice, qu’il soit financier ou non.
Nous contacter
Arnaud APERT
Conseiller forestier