Grandes cultures

Le suivi individuel a pour objectif d'accompagner l'agriculteur dans le raisonnement de ses interventions culturales afin d'optimiser les résultats économiques de l'atelier grandes cultures de l'exploitation.
En plus de l'accès aux tours de plaines collectifs, aux réunions d'information et formations techniques, l'offre comprend un abonnement au bulletin Terre Infos (bulletin technique hebdomadaire) ainsi q'un suivi personnalisé aux moments clés de la campagne avec l'accompagnement et l'expertise d'un technicien agronome de la Chambre d'Agriculture.

Deux offres de suivis individuels sont proposées :

        * Surface en TL<90 hectares : vous bénéficiez d'un appui technique de 8 heures,
        * Surface en TL>90 hectares : vous bénéficiez d'un appui technique de 12 heures.

Toujours dans un objectif d'échanger avec les agriculteurs sur les observations et expérimentations du terrain, cette offre vous permet de préparer collectivement la campagne culturale en cours.

Le suivi collectif comprend un ensemble de rendez-vous en bout de champs aux moments clés de la campagne, l'accès à des réunions d'information ou formations techniques (catalogue des formations Chambre d'Agriculture) et l'abonnement au bulletin Terre Infos (Bulletin technique hebdomadaire).

Une réunion hivernale vous permet également de préparer vos itinéraires techniques et faire le point sur les nouveautés afin de faciliter les commandes de morte saison.

La Chambre d'Agriculture de la Meuse participe à l'élaboration de références en Grandes Cultures. Cela passe par un réseau d'observatoires de parcelles, d'essais sur différentes thématiques et par la valorisation de données économiques dans le cadre de différents projets.

L’analyse de références technico-économiques

Dans le cadre de votre abonnement à Mes Parcelles, vous pouvez accéder à la prestation "Analyse de groupe" pour situer les résultats technico-économique de votre exploitation. Dans un contexte de forte volatilité, la connaissance de ses coûts  de  production  est  un plus pour  améliorer  la  rentabilité  de  son  exploitation. 

Enquête moisson 

Chaque année la Chambre d'Agriculture de la Meuse recense les rendements auprès des agriculteurs au travers d'une enquête, afin d'avoir de pouvoir diffuser lors de réunions, auprès des élus et au ministère de l'agriculture, les redements moyens en fonction des types de sols et du climat. Ces données permettent également d'ajuster les marges brutes pour chaque culture 

Une nécessité pour les exploitations agricoles

La loi de séparation des activités de vente et de conseil des produits phytosanitaires est entrée en vigueur le 1er janvier 2021,dans l’optique de réduire leur utilisation.Avec elle, l'obligation pour les agriculteurs de recourir à un conseil stratégique à l’utilisation des produits phytosanitaires (CSP) pour toutes les exploitations agricoles.

Qu’est-ce que le Conseil Stratégique Phytosanitaire (CSP) ?

Ce conseil individualisé à chaque exploitation permet aux agriculteurs d’améliorer leurs stratégies de gestion des bioagresseurs. Il se décompose en 2 phases :

• un diagnostic : une analyse du contexte de l’exploitation et des modes de production (caractéristiques, systèmes de culture, enjeux environnementaux et sanitaires)
• un plan d’action : Un conseil avec des leviers adaptés pour réduire l’utilisation des produits phytosanitaires de synthèse, tout en maintenant la viabilité de l’exploitation.

La réalisation du conseil sur l’exploitation donne lieu à la délivrance d’une attestation, valable 6 ans et nécessaire pour le renouvellement du Certiphyto décideur en Entreprise Non soumis à Agrément (DENSA) des chefs d’exploitations.

Au-delà du caractère obligatoire, le CSP permet :

• de faire un état des lieux de la stratégie phytosanitaire sur l’exploitation (calcul des IFT, identifications des produits CMR, méthodes alternatives…) ;
• d’anticiper les évolutions réglementaires pour les substances présentant un critère d’exclusion ;
• de répondre aux situations d’impasse technique ;
• d’optimiser les pratiques visant à diminuer l’impacts des produits de protection des plantes sur l’environnement, la santé et l’utilisateur ; 
• de limiter les risques d’apparition ou de développement de résistances.  

Il ne faut pas confondre le CSP avec le conseil spécifique, non obligatoire, qui correspond à un conseil de préconisation, une recommandation d’utilisation de produits phytosanitaires. 

Suis-je concerné par le CSP ?

Toutes les exploitations agricoles sont concernées et tous les agriculteurs détenteur du certiphyto DENSA.

La législation prévoit des exemptions et des allégements pour les exploitations dans les cas suivants :

• Si mon exploitation est certifiée en agriculture biologique ou conversion bio sur la totalité de mon exploitation ou si mon exploitation est Haute Valeur Environnementale (niveau 3 de la certification environnementale) >> je suis exempté de ce conseil.
• Si mon exploitationfait moins de 2 hectares en arboriculture, viticulture, horticulture ou cultures maraîchères OU moins de 10 hectares pour les autres cultures >> je bénéficie d’un allégement et je dois avoir UN seul conseil stratégique tous les 5 ans au lieu de 2.

Il faut noter que le CSP est valable pour une exploitation, contrairement au Certiphyto (DENSA), qui lui, est nominatif.
Nul besoin de réaliser un CSP pour chaque associé d’une même exploitation, un seul CSP suffit. 

Comment et quand sera vérifiée cette obligation ?

Deux modalités de vérification sont prévues :

• Par les SRAL (Services régionaux de l’Alimentation) lors des contrôles officiels réalisés chez les utilisateurs de produits phytosanitaires.
  De fait à partir du 1er janvier 2024, l’absence de conseil stratégique ou de conseil non conforme constitue une non-conformité majeure. Une demande de mise en conformité sera faite avec un rappel à la réglementation. Actuellement, aucune pénalité financière n'est prévue pour cette non-conformité lors du relevé de l’anomalie. Cependant les agriculteurs devront fournir un justificatif de prise de rdv pour réaliser ce conseil afin de lever la non-conformité dans l’année suivant le contrôle.

• Lors du renouvellement du Certiphyto qui ne pourrait être reconduit en l’absence de présentation du bon nombre de CSP. Sans Certiphyto, il ne vous sera plus possible d’acheter de produits phytosanitaires chez votre fournisseur.

Qui doit posséder un Certiphyto ?

Depuis le 25 novembre 2015, le certiphyto est obligatoire pour tout exploitant agricole qui achète ou épand des produits phytopharmaceutiques professionnels. De même, tout applicateur de produits phytosanitaires en prestation de service, ou distributeur de produits (professionnels ou grand public) ou conseiller à l'utilisation des produits phytosanitaires doit être en possession du certiphyto adapté en cours de validité.

La réglementation est effective depuis 2012 et une réforme du système à compter du 1er octobre 2016 a eu pour principales conséquences :

• Une réduction du nombre de certificats de 9 à 5. Types de Certiphyto
• Une uniformisation à 5 ans de la durée des différents certificats
• L’instauration d’un contrôle des connaissances pour les primo certificats par voie de formation
• Une instruction des demandes à faire sur le site service-public.fr 
• Une durée de validité d’un second certificat adossée à la date d’échéance du premier certificat

Pour autant, tous les certificats validés avant cette date conservent leurs prérequis durée et équivalence :
 

Modalités d'accès au Certiphyto

Trois voies d’accès demeurent possibles tant pour votre premier certificat que pour votre renouvellement :

• Par validation d’un diplôme de moins de 5 ans inscrit sur la liste des diplômes reconnus
• Par formation :2 à 4 jours selon le type de certificat (avec vérification des acquis) dans le cas d’un primo certificat.1 à 2 jours ou formations labellisées Ecophyto en renouvellement.
• Par examen,  passage d’un test sur support informatique (Question à Choix Multiples) avec un seuil de réussite propre à chaque catégorie de certiphyto. A noter qu’un échec au test  impose de suivre une formation.

Bien anticiper son renouvellement : quels sont les délais à respecter ?

Il faut envisager le renouvellement de son certiphyto entre 6 et 3 mois avant la date d’échéance du certificat en s’assurant également de la disponibilité de l’offre des centres de formations habilités.

Réglementairement, le renouvellement du certiphyto doit être fait 3 mois avant sa date d’échéance sur le site service-public.fr. Par ailleurs, une formation ou un test datant de plus de 6 mois ne sont plus valides. En conséquence et sous peine de devoir reprendre entièrement la démarche en première demande, il est conseiller d’anticiper le renouvellement selon la voie choisie (test, formation). 

Quelques réponses à des questions fréquentes