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Fermeture de nos locaux
Les locaux de la Chambre d'agriculture de la Meuse seront fermés au public du 25 décembre 2024 au 1er janvier 2025 inclus.
Une permanence EDE est toutefois assurée - contact téléphonique (uniquement matin) : 03.29.83.30.09.
Pour toute autre question, n'hésitez pas à nous contacter via le formulaire en ligne
A bientôt !
La conditionnalité, mise en place depuis 2005, soumet le versement de la plupart des aides de la PAC au respect de règles de base en matière d’environnement, de bonnes conditions agricoles et environnementales (BCAE), de santé (santé publique, santé des animaux, santé des végétaux) et de bien-être des animaux.
A partir de 2023 et conformément au règlement européen, une conditionnalité sociale est instaurée.
Les non-respects des règles minimales établies dans l’Union en matière de conditions de travail, de sécurité et de santé des travailleurs et d’utilisation d’équipements de travail sont ainsi pris en compte au titre de la conditionnalité. Aucun contrôle supplémentaire ne sera mis en place mais les manquements aux dispositions du droit de travail conduisant à des sanctions administratives ou pénales génèreront une réduction du montant des aides (cf. fiche dédiée).
Les aides concernées par le respect des dispositions de la conditionnalité sont les suivantes :
Au sein du sous-domaine « environnement » trois fiches précisent les exigences réglementaires en matière de gestion (ERMG) de la conditionnalité :
Au sein du sous-domaine « BCAE », neuf fiches précisent les différentes normes :
Remarque :
Au sein du sous-domaine « santé - productions végétales », deux fiches précisent les exigences réglementaires en matière de gestion (ERMG) de la conditionnalité :
Au sein du sous-domaine « santé - productions animales », trois fiches précisent les exigences de la conditionnalité :
Remarque : deux ERMG sortent du champ de la conditionnalité à partir de 2023, il s’agit de :
Une fiche unique (fiche « bien-être des animaux ») précise les exigences de la conditionnalité pour les élevages de veaux (en bâtiment), les élevages de porcs (en bâtiment) et tous les autres élevages.
Pour chaque exigence ou norme, les points de contrôle et les cas de non-conformité (ou anomalie) sont définis au niveau national. En fonction de leur gravité, leur étendue et leur persistance, un pourcentage de réduction est affecté à chacune de ces non-conformités. Les taux de réduction sont ainsi proportionnés étant considéré qu’un taux de 3% est affecté dans le cas général.
On classe ainsi les non-conformités de la façon suivante :
Les fiches spécifiques à chaque norme ou exigence précisent les anomalies qualifiées d’intentionnelles.
Un refus de contrôle implique la suppression de la totalité des aides soumises à la conditionnalité pour l’année du contrôle concernée.
Aucune sanction relative à un point de contrôle donné n’est appliquée dans le cas d’une force majeure ou d’une circonstance exceptionnelle définie à l’article 3 du règlement (UE) n°2021/2116 du 2 décembre 2021, dûment reconnue par l’administration.
Les taux de réduction associés aux non-conformités conduisent à une sanction administrative qui se traduit par un pourcentage de réduction global qui s’applique à tous les montants de paiement des aides octroyées et à octroyer au titre de l’année civile du constat.
Si le montant n’est pas suffisant pour couvrir le montant de la réduction, un ordre de reversement est émis.
Le pourcentage final de réduction retenu au titre de la conditionnalité pour une campagne de demande d’aide donnée correspond à la somme des taux de réduction des différentes non- conformités qui sont relevées quel que soit le domaine ou sous-domaine contrôlé, cette somme étant éventuellement plafonnée par un taux prenant en compte la gravité des anomalies constatées :
Le pourcentage final de réduction retenu au titre de la conditionnalité sociale répond aux mêmes principes mais est distinct de celui de la conditionnalité correspondant aux ERMG et aux BCAE.
Dans le cas où l’agriculteur se voit notifier un taux de réduction pour un non-respect d’une ERMG ou une BCAE et un taux de réduction au titre de la conditionnalité sociale, les deux pourcentages finaux sont sommés et plafonnés à 100%. Ils sont appliqués aux aides octroyées ou à octroyer au cours de l’année civile où les manquements ont été constatés.
Chacun des domaines ou sous-domaines est contrôlé par l'un ou l'autre des organismes spécialisés suivants :
La DDT(M) coordonne le travail des différents organismes de contrôle. Elle indique à ce titre le nombre d'exploitations à contrôler dans le respect des taux de contrôle définis au plan réglementaire (1% des exploitations en moyenne) et veille à ce que les différents contrôles à effectuer sur une même exploitation soient regroupés ou correctement répartis dans le temps.
Le contrôle au titre de la conditionnalité est réalisé sur l’exploitation. Il porte sur la vérification des exigences relatives à la conditionnalité, au travers des points de contrôles définis au niveau national.
Dans le cas général, le contrôle de l’exploitation ne porte que sur un seul des sous-domaines (ou domaine dans le cadre du « bien-être des animaux ») regroupant les exigences ou normes devant être respectées au titre de la conditionnalité. En fonction de ses caractéristiques propres, l’exploitation est contrôlée sur tout ou partie des exigences ou normes du sous-domaine ou domaine contrôlé.
Dans quelques cas, une visite complémentaire peut être nécessaire.
Les contrôleurs ont à leur disposition :
À l'issue du contrôle, le contrôleur établit un compte-rendu de contrôle sur lequel sont notés les cas de non-conformité constatés.Seules sont retenues les anomalies qui sont directement imputables à l’exploitant et qui engagent sa responsabilité.
Ces documents doivent être signés par le contrôleur et par l’exploitant qui peut faire part de ses observations dans la rubrique prévue à cet effet. Un exemplaire du compte-rendu de contrôle est remis à l’exploitant, un autre est transmis à la DDT.
Après le contrôle, l’exploitant dispose encore d’un délai de 10 jours pour transmettre ses observations par écrit à l'organisme de contrôle, qui les fera suivre à la DDT.
En outre, un délai de 2 jours ouvrables après le jour du contrôle est prévu pour permettre à l’exploitant de transmettre, au service de contrôle, les documents non retrouvés lors du contrôle et qui ne sont pas exigibles le jour du contrôle (par exemple, des factures qui sont parfois détenues par le comptable et qui peuvent apporter des éléments de vérification).
En revanche, tout document d'enregistrement des pratiques requis par le régime de conditionnalité 2023 est toujours exigible et doit être présent en permanence sur l'exploitation et présenté le jour du contrôle.
Une fois le dossier vérifié et supervisé, l'organisme de contrôle le transmet à la DDT, qui récapitule l’ensemble des constats effectués sur l’exploitation et calcule, le cas échéant, le taux de réduction susceptible d’affecter le montant des aides soumises à conditionnalité. Cette synthèse et, s’il y a lieu, le taux de réduction applicable à l’ensemble des aides soumises à conditionnalité pour lesquelles une demande a été déposée au cours de l’année civile de réalisation du (ou des) contrôle(s) sont transmis par courrier à l’exploitant.
En cas de contestation du taux de réduction que la DDT lui a transmis par courrier, l’exploitant dispose de plusieurs voies de recours.
Les éventuelles réductions au titre de la conditionnalité ne préjugent pas des suites administratives ou judiciaires qui pourraient être données, par ailleurs, aux infractions constatées.
Bénéficiez d’un accompagnement personnalisé adapté à votre situation ou collectif pour vous permettre de satisfaire au respect des exigences PAC.
Bénéficiez d’un accompagnement personnalisé adapté à votre situation !