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Fermeture de nos locaux
Les locaux de la Chambre d'agriculture de la Meuse seront fermés au public du 25 décembre 2024 au 1er janvier 2025 inclus.
Une permanence EDE est toutefois assurée - contact téléphonique (uniquement matin) : 03.29.83.30.09.
Pour toute autre question, n'hésitez pas à nous contacter via le formulaire en ligne
A bientôt !
Chaque collectivité publique en est le gestionnaire et le garant dans le cadre de ses compétences (art. L110 du Code de l'urbanisme).
Afin d’aménager le cadre de vie de la population locale et d’assurer le développement du territoire, la collectivité est en charge d’une gestion économe des sols et de préservation des milieux naturels et paysagers. Ainsi, leurs actions en matière d’urbanisme doivent contribuer à la lutte et à l’adaptation au changement climatique.
A cette fin, les collectivités disposent de plusieurs documents d'urbanisme qui permettent de planifier et gérer le droit des sols :
La Chambre d'Agriculture de la Meuse a un rôle consulaire, elle peut aussi aller plus loin en accompagnant les collectivités, avec la réalisation de diagnostics agricoles pour mieux connaître les forces et faiblesses de l’agriculture sur le territoire.
Dans le cadre de ses missions consulaires, la Chambre d’Agriculture est amenée à fournir des avis sur les autorisations d’urbanisme qui concernent les terres et l’activité agricoles sur son territoire.
La construction en zone agricole est en effet soumise à plusieurs critères justifiant de la nécessité du projet dans cette zone.
La Chambre d’Agriculture s’implique donc très largement dans l'élaboration des documents d'urbanisme pour représenter les exploitants agricoles et défendre les intérêts agricoles dans les procédures d’urbanisme et d’aménagement du territoire.
Le règlement national d’urbanisme (RNU) s’applique par défaut dans toutes les communes qui ne sont pas dotées d’une réglementation locale en matière d’urbanisme.
Dès lors que la définition des règles applicables en matière d’urbanisme n’est pas prévue par la commune, le code de l’urbanisme prévoit un ensemble de prescriptions minimales à respecter sur le territoire national. Les communes où s’applique le RNU sont notamment soumises au principe de constructibilité limitée (Art L. 111-3 du code de l’urbanisme) qui restreint fortement les possibilités de construire en dehors des parties actuellement urbanisées à défaut de traduction du projet d’urbanisme de la commune dans un document de planification. Néanmoins, la règle de la constructibilité limitée ne s’applique pas sur les territoires couverts par une carte communale.
Par ailleurs, le RNU comporte des prescriptions d’ordre public qui s’appliquent y compris lorsque la commune ou son regroupement compétent est doté d’un PLU ou d’un document en tenant lieu. Ainsi, tout projet peut être refusé, sauf observation de prescriptions spéciales, s’il :
La carte communale est un document d’urbanisme simple qui délimite les secteurs de la commune où les permis de construire peuvent être délivrés : elle permet de fixer clairement les règles du jeu.
Elle peut élargir le périmètre constructible au-delà des « parties actuellement urbanisées » ou créer de nouveaux secteurs constructibles qui ne sont pas obligatoirement situés en continuité de l’urbanisation existante. Elle peut aussi réserver des secteurs destinés à l’implantation d’activités industrielles ou artisanales.
S’agissant d’un document d’urbanisme simplifié pour les petites communes rurales, il ne peut pas réglementer de façon détaillée les modalités d’implantation sur les parcelles (types de constructions autorisées, densités, règles de recul, aspect des constructions, stationnement, espaces verts…) et elle ne peut contenir des orientations d’aménagement. Ce sont les dispositions du règlement national d’urbanisme qui s’y appliquent.
La carte communale doit respecter les principes généraux énoncés à l’article L. 101-2 du code de l’urbanisme, notamment les objectifs d’équilibre, de gestion économe de l’espace, de diversité des fonctions urbaines et de mixité sociale. Elle doit être compatible avec le Schéma de Cohérence Territoriale.
Il revient à la commune d’engager et de mener la procédure d’élaboration, qui est très peu formalisée. Elle ne comporte pas de concertation préalable avec le public au titre du code de l’urbanisme. Elle est soumise à évaluation environnementale de façon systématique lorsque le territoire comprend en tout ou partie un site Natura 2000. Dans les autres cas, la procédure d’élaboration fait l’objet d’un examen au cas par cas.
Par ailleurs, en aval de la procédure, le projet de carte communale fait l’objet d’une enquête publique. L’élaboration d’une carte peut se faire dans le cadre d’un groupement intercommunal.
L’association des services de l’Etat n’est pas formellement exigée, mais elle est recommandée. La carte communale est en effet approuvée par la commune et par l’Etat.
La carte communale peut être révisée dans des conditions semblables à son élaboration.
La mise à jour de la carte communale doit quant à elle être effectuée chaque fois qu’il est nécessaire de modifier le contenu des annexes de la carte communale, et notamment le report des servitudes d’utilité publique.
Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) constitue un outil de planification en matière de développement urbain, économique et touristique mais aussi de préservation des espaces agricoles naturels et forestiers.
Il constitue un document opérationnel et stratégique. En effet, au-delà du seul droit des sols, l'objectif est de rechercher un équilibre entre développement urbain et préservation des espaces naturels dans une perspective de développement durable et de tenir compte des nouvelles préoccupations :
Le Schéma de COhérence Territorial (SCOT) est l’outil de conception et de mise en œuvre d’une planification stratégique intercommunale, à l’échelle d’un large bassin de vie ou d’une aire urbaine, dans le cadre d’un projet d’aménagement et de développement durables (PADD).
Il est destiné à servir de cadre de référence pour les différentes politiques sectorielles, notamment celles centrées sur les questions d’organisation de l’espace et d’urbanisme, d’habitat, de mobilité, d’aménagement commercial, d’environnement....
Il en assure la cohérence, tout comme il assure la cohérence des documents sectoriels intercommunaux : plans locaux d’urbanisme intercommunaux (PLUi), programmes locaux de l’habitat (PLH), plans de déplacements urbains (PDU), et des PLU ou des cartes communales établis au niveau communal.
Le SCOT doit respecter les principes du développement durable : principe d’équilibre entre le renouvellement urbain, le développement urbain maîtrisé, le développement de l’espace rural et la préservation des espaces naturels et des paysages ; principe de diversité des fonctions urbaines et de mixité sociale ; principe de respect de l’environnement.
L’initiative appartient aux élus des structures intercommunales compétentes dès la recherche du périmètre, publié par le préfet. Les élus sont responsables de l’élaboration du document, l’approuvent par délibération de l’Etablissement Public compétent (syndicat mixte ou EPCI), en assurent le suivi et décident de sa mise en révision.
Au début de l’élaboration du SCOT, l’établissement public délibère sur les modalités de concertation associant les habitants pendant toute la durée d’élaboration du SCOT.
Les représentants de l’Etat, du conseil régional, du conseil départemental, et des chambres consulaires sont notamment associés à cette élaboration.
La chambre d’agriculture est consultée au titre de « Personne publique associée ».
La durée d’élaboration d’un SCOT varie généralement entre 3 et 5 ans. L’obligation d’une évaluation du SCOT, au plus tard 6 ans après son approbation, implique une organisation adaptée pour l’établissement public.
Le SCoT peut être révisé dans des conditions semblables à son élaboration. Il peut également être modifié par délibération de l’établissement public, après enquête publique, si la modification ne porte pas atteinte à l’économie générale du PADD.
Le permis de construire est une autorisation administrative qui a pour but de vérifier la conformité d'un projet par rapport aux différentes règles d'urbanisme.
La demande de permis de construire est différente selon que votre projet génère ou non un impact sur l'environnement (c'est-à-dire qu'il est notamment susceptible de porter atteinte aux ressources en eau ou de nuire aux espèces protégées).
A défaut d'une décision dans le délai déterminé, le silence de l'autorité compétente vaut accord tacite. Attention : à compter de la prescription de l'élaboration d'un PLU, l'autorité compétente peut surseoir à statuer sur un permis de construire si elle estime que le projet viendrait contredire les orientations du futur document d'urbanisme à condition que l'avancement de ce dernier permette de l'apprécier.
Type de travaux
Ce sont ceux qui créent une nouvelle construction, indépendants de tout bâtiment existant. Elles doivent être précédées de la délivrance d'un permis de construire, à l'exception :
- des constructions dispensées de toute formalité comme les piscines de moins de 10 m² ou les abris de jardin de moins de 5 m²,
- et de celles qui doivent faire l'objet d'une déclaration préalable.
Ce sont ceux qui s’adossent à une construction existante, par exemple l'agrandissement d'une maison.
Les règles différent selon que votre projet est situé ou non en zone urbaine d'une commune dotée d'un plan local d'urbanisme (PLU). Pour le savoir, vous devez contacter votre mairie ou la DDT de notre département ici
En règle générale dans une zone urbaine dotée d’un PLU, un permis de construire est exigé si vos travaux :
Dans ce cas, le recours à un architecte est obligatoire (sauf dérogations) pour réaliser le projet architectural objet du permis de construire.
A noter :
Dans le cadre de la construction d’un bâtiment, la loi impose, au maître d’ouvrage, de respecter la règlementation thermique et environnementale RE2020.
Le Certificat d'urbanisme (CU) est un acte d'information préalable qui renseigne sur les règles d'urbanisme applicables sur un terrain. Le certificat d'urbanisme ne vaut pas autorisation.
Il existe deux catégories :
Il fixe les dispositions d'urbanisme, les servitudes d'utilité publique et les taxes et participations d'urbanisme en vigueur au moment de l'instruction du dossier pendant un délai de 18 mois.
Sa prorogation est possible par période d'un an renouvelable aussi longtemps que les dispositions d'urbanisme, les servitudes d'utilité publique et les taxes et participations d'urbanisme applicables au terrain n'ont pas changé.
Au titre de règlementations sanitaires, certains bâtiments agricoles sont soumis à des conditions de distance pour leur implantation par rapport aux habitations ou d'immeubles habituellement occupés par des tiers. Les distances à respecter sont celles définies par les Règlements sanitaires départementaux (RSD) ou par la réglementation sur les installations classées (ICPE).
Le principe de réciprocité, article L.111-3 du Code rural et modifié par la loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement (Grenelle II), impose le respect des mêmes distances pour les tiers vis-à-vis des constructions agricoles.
Les distances de recul diffèrent selon l’activité agricole, et sont fixées par :
Cependant quelques dérogations sont possibles, elles sont définies :
Nous réalisons un inventaire des enjeux agricoles du territoire communal ou intercommunal et nous vous conseillons pour la prise en compte du volet agricole dans l’élaboration de votre document d’urbanisme.
Réalisez un diagnostic économique de l'activité agricole et de l'agro-alimentaire sur votre territoire : évolutions récentes, situation actuelle, perspective et enjeux.
Collectivité : caractérisez l'activité forestière de votre territoire !
La Commission départementale de la Préservation des Espaces Naturels, Agricoles et Forestiers (CDPENAF) se réunit mensuellement, avec pour rôles :
Evolution de la consommation de l’espace en Meuse