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Fermeture de nos locaux
Les locaux de la Chambre d'agriculture de la Meuse seront fermés au public du 25 décembre 2024 au 1er janvier 2025 inclus.
Une permanence EDE est toutefois assurée - contact téléphonique (uniquement matin) : 03.29.83.30.09.
Pour toute autre question, n'hésitez pas à nous contacter via le formulaire en ligne
A bientôt !
Des barèmes d'indemnisation ont été élaborés entre la profession agricole et les maîtres d'ouvrage pour les préjudices engendrés.
La Chambre d'agriculture veille à leur application sur l'ensemble du territoire et à l'actualisation des barèmes correspondants. Elle accompagne également tous les acteurs dans la recherche de la meilleure solution pour toutes les parties prenantes.
La profession agricole a signé, soit au niveau national, soit au niveau départemental, des protocoles d'indemnisation.
Les barèmes d'indemnisation sont actualisés chaque année et concernent la réparation des dégâts subis lors des travaux suivants :
Nos recommandations :
Depuis la loi n° 2010-874 de modernisation de l'agriculture et de la pêche du 27 juillet 2010, l’indice des fermages est fixé à l’échelon national par arrêté ministériel. Il est prévu à l'article L. 411-11 du code rural que le « loyer des terres nues et des bâtiments d'exploitation ainsi que les maxima et les minima sont actualisés chaque année selon la variation d'un indice national des fermages ».
L’indice de fermage est composé à hauteur de :
Sa variation d’une année sur l’autre permet d’actualiser les loyers des terres nues et des bâtiments d’exploitation.
entre 2023 et 2024
Pour l'actualisation des baux conclus sur la valeur en denrées, le prix du quintal du blé de fermage 2024 est de 28.69 €.
Ce prix est actualisé sur la base de l'indice du fermage fixé à 122.55 pour 2024.
pour la période du 1er octobre 2024 au 30 septembre 2025 sont fixées dans l’arrêté préfectoral n°10218-2024 du 9 août 2024.
Loyer des terres nues
En Meuse, les valeurs locatives des terres nues varient selon les minima et maxima suivants :
Nature de la culture | Catégorie | Loyer minimum à l'hectare | Loyer maximum à l'hectare |
Terres labourables, prairies de fauche et pâtures clôturées : | 1 | 105.98€ | 139,43€ |
2 | 72,51€ | 120,43€ | |
3 | 41,82€ | 82,40€ | |
Friches | 13,95€ | 31,70€ |
Les catégories sont précisées ci-dessous :
Le bail rural est un contrat par lequel un propriétaire met à disposition d'un locataire l’exploitation d’un domaine agricole moyennant un loyer fixé à l’avance et indépendant des résultats obtenus.
Ce contrat est soumis aux dispositions du statut du fermage en fonction d'une superficie minimale différente par département.
Le bail rural peut-être établi par écrit par un acte notarié ou par un acte écrit entre le propriétaire et le locataire.
A noter que :
Le bail verbal est un bail rural, si la preuve de paiement peut-être apportée, ou encore s’il existe toutes autres formes de rémunération ou de contrepartie en échange de la jouissance des parcelles.
La vente d’herbe est un bail rural si le même exploitant emporte au moins deux fois de suite la récolte complète (ensemble des fruits produits par le fonds) sur une même parcelle.
La prise en pension d’animaux est un bail rural lorsque le propriétaire prend en garde, nourrit et soigne les animaux d’un tiers contre un paiement de façon habituelle.
Les baux d'élevage concernent toute production hors sol, d'étangs et de bassins aménagés servant à l'élevage piscicole, baux d'établissements horticoles, de cultures maraîchères et de culture de champignons, ainsi que les baux d'élevage apicole (article L415-10 du code rural).
Toute mise à disposition à titre onéreux d'un immeuble à usage agricole en vue de l'exploiter pour y exercer une activité agricole définie à l'article L. 311-1 est régie par les dispositions du statut du fermage (article L411-1 du Code rural).
Les droits et obligations du bailleur et du preneur (ou fermier)
Le cadre du statut du fermage :
L'impôt foncier est à la charge exclusive du propriétaire (ou bailleur), en vertu de l'alinéa 1er de l'article L415-3 du Code Rural.
Toutefois, le preneur (ou fermier) devra rembourser au bailleur une fraction du montant des taxes sur les propriétés bâties et non bâties.
Depuis 2006, les terres agricoles font l’objet d’une exonération de 20% des parts communale et intercommunale sur les propriétés non bâties (TFNB), sauf si des modalités spécifiques sont précisées dans le bail. La réduction est appliquée directement sur la feuille d’imposition du propriétaire.
Cette exonération doit être rétrocédée à l’exploitant des terres en fonction du bail établi selon deux cas possibles :
Ainsi que
Les dispositions et dégrèvements possibles
Un extrait de matrice cadastrale ou relevé de propriété au centre des impôts foncier du lieu de situation du bien permet de connaître le revenu cadastral de la propriété.
Pour en bénéficier, une déclaration des parcelles exploitées au 1er janvier, par commune et propriétaire, est à souscrire avant le 31 janvier de l’année suivant celle de l’installation de l’exploitant. Le formulaire est à déposer auprès du centre des impôts fonciers.
Le cadre d’application du statut du fermage dans le département est fixé dans l’arrêté préfectoral n° 2011- 0320 du 2 décembre 2011.
Pour rappel :
La loi reconnaît au propriétaire d'un terrain enclavé (terrain isolé, ne disposant d'aucun accès, ou disposant d'une issue insuffisante sur la voie publique) un droit de passage sur une propriété voisine. Code civil : articles 682 à 685-1.
Le propriétaire du terrain utilisé ne peut pas refuser de reconnaître ce droit à son voisin. On parle de servitude légale. Les voisins peuvent choisir d'établir ensemble l'organisation du droit de passage (trajet, indemnisation, ...). En cas de conflit (si le voisin fait obstruction au passage ou en l'absence d'accord amiable), il faut saisir le juge pour qu'il vous reconnaisse le droit de passage. C'est alors le juge qui fixera l'organisation du droit de passage.
Le droit de passage est automatique lorsqu'une propriété est enclavée. Cela peut être le cas par exemple si vous êtes obligé de passer par le terrain du voisin pour accéder à votre maison qui n'est pas desservie par la voie publique.
Le propriétaire du terrain enclavé (le fonds dominant) a alors le droit de passer sur le terrain de son voisin (le fonds servant).
Vous et votre voisin pouvez convenir ensemble du lieu de passage, de préférence par écrit. Il est recommandé :
Où s’adresser ? : Tribunal judiciaire ou de proximité (ancien T ou TGI )
À noter : si l'enclavement du terrain résulte de la division d'une propriété (suite à vente, partage, ...), le passage doit se situer sur cette propriété (sauf impossibili-té), même s'il ne constitue pas le trajet le plus court à la voie publique.
La servitude de passage cesse si le terrain n'est plus enclavé du fait. Par exemple, de la création d'une route ou d'un chemin public desservant ce terrain.
Dans ce cas, la cessation peut être constatée par accord amiable ou par le juge. En cas de mésentente sur l'exercice d'un droit de passage, il faut saisir le tribunal.
Le juge peut statuer, selon ce qui lui est demandé sur :
En cas de désaccord sur l'indemnité à verser, c'est au propriétaire du fonds servant d'apporter la preuve du dommage causé.
Depuis 1955, la transcription de l'acte constituant la servitude doit être publiée à la conservation des hypothèques. Sa simple mention dans un acte publié lui-même ne suffit plus pour rendre la servitude opposable.
Les servitudes conventionnelles, c'est-à-dire résultant d'une convention, ne sont opposables au propriétaire du terrain qui doit supporter la servitude que si elle est mentionnée dans l'acte de celui qui aura à la supporter. Car il l'a acquis avec la connaissance de la restriction à ses droits.
Il ne devra supporter la servitude que si l'acte constitutif de la servitude a été publié en tant que tel à la conservation des hypothèques. Un acte de mutation intervenu chez les auteurs du prétendu bénéficiaire de la servitude, même s'il en a mentionné l'existence, ne suffit pas à la rendre opposable à celui à qui on veut l'imposer.
En pratique, celui qui invoque une servitude à son profit sur le fonds d'autrui doit produire l'acte constitutif de la servitude qui peut du reste remonter loin dans le temps et surtout, la preuve que cet acte a été publié in extenso sur les registres de la conservation des hypothèques. Et il ne suffit pas qu'il en soit fait mention dans un acte intervenu au profit du demandeur à la servitude
Un barème indicatif est publié annuellement répertoriant notamment :
Le prix des terres labourables et prairies naturelles libres à la vente d’une superficie d’au moins 70 ares.
Le prix des terres labourables et prairies naturelles louées.
Le barème reprend les prix moyens triennaux à l’hectare correspondant à la moyenne des trois dernières années.
En Meuse, les valeurs moyennes des terres agricoles en 2023, parues au journal officiel, sont détaillées ci-dessous par nature de terres et secteurs agricoles sont détaillées dans cette note à télécharger :