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Fermeture de nos locaux
Les locaux de la Chambre d'agriculture de la Meuse seront fermés au public du 25 décembre 2024 au 1er janvier 2025 inclus.
Une permanence EDE est toutefois assurée - contact téléphonique (uniquement matin) : 03.29.83.30.09.
Pour toute autre question, n'hésitez pas à nous contacter via le formulaire en ligne
A bientôt !
Le décret du 15 mai 2016 demande aux Chambres régionales d’agriculture de construire un service commun aux Chambres Départementales et à la Chambre Régionale dénommé « Recherche-Développement-Innovation ». Ce service a mission de coordonner, animer et valoriser les programmes de développement, de recherche et d’innovation et d’établir les partenariats avec les organismes régionaux de R&D.
L’IRD a pour mission d’anticiper les besoins en références, outils et méthodes utiles pour répondre aux enjeux à venir communs ou spécifiques à l’agriculture. A ce titre, l’atténuation et l’adaptation au changement climatique passe également par la maitrise de l’empreinte carbone de la production agricole en lien avec une gestion durable des ressources (eau, intrants, énergie). Au-delà de la souveraineté alimentaire, l’agriculture apporte également une solution à ces enjeux au travers de la biomasse produite (stockage carbone, production d’énergie renouvelable, production locale).
Agrimétéo c'est le plus grand réseau collaboratif de météo Agricole du Grand Est !
Fort d'une première expérience réussie en Alsace, le réseau des Chambres d'Agriculture revoit son ambition à la hausse pour construire le plus grand réseau de météo agricole et ultra locale du Grand-Est.
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L'Agriculture contribue autour de 20% du total des émissions françaises de Gaz à Effet de Serre (GES).
Par contre, le profil des émissions est atypique car contrairement aux autres secteurs mettant en cause les émissions de dioxyde de carbone (CO2) liées à l’utilisation d’énergie fossile, ce gaz ne représente qu’en moyenne 12% des émissions de l’agriculture.
L’empreinte carbone du secteur est liée essentiellement au protoxyde d’azote (N2O) et au méthane (CH4), gaz à Potentiel Global de Réchauffement (PGR) élevés, respectivement 262 et 28 fois celui du CO2.
La limitation des GES est un enjeu fort pour l’atténuation du changement climatique. La Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC) fixe des objectifs de réduction de ces derniers par secteur d’activité pour atteindre l’objectif de neutralité carbone en 2050. Pour l’agriculture, les objectifs sont une baisse de 46% des émissions de GES base 2015 à l’horizon 2050.
Pour accompagner les exploitations, différents programmes existent sur la région Grand Est :
Ces programmes permettent d’accéder ensuite au label bas Carbone (lien) pour une monétisation du carbone issue de la diminution constatée de l’empreinte carbone de l’exploitation.
Climat-culteur, des outils pour accompagner les agriculteurs dans la réduction de leur empreinte carbone :
Le projet Climat-culteur mené entre 2021 et 2022 a formalisé des démarches de progrès bas carbone multi-filières pour proposer aux agriculteurs un accompagnement cohérent à l’échelle de l’exploitation.
Le climat évolue et ses changements aujourd’hui de plus en plus perceptibles et vont gagner en intensité dans les années à venir. L’agriculture est une activité dépendante du climat et son évolution implique une adaptation des systèmes de production voire d’exploitation.
Face à ces constats, différents programmes (ACSE, PEI Partage et Arpeege,...) sont mis en place à l’échelle régionale pour tester et apporter des réponses opérationnelles. Voir ces programmes
Les GIEE (Groupements d’intérêt économique et environnemental) sont des collectifs d'agriculteurs reconnus par l'Etat qui s'engagent dans un projet pluriannuel de modification ou de consolidation de leurs pratiques en visant à la fois des objectifs économiques, environnementaux et sociaux relavant de l’agro-écologie. La démarche vient des agriculteurs eux-mêmes en associant plusieurs exploitations sur un territoire cohérent favorisant les synergies. Les actions prévues répondent aux enjeux économiques, environnementaux et sociaux du territoire où sont situées les exploitations concernées.
Dans le Grand Est, de nombreux groupes ont été constitués entre 2015 et aujourd’hui travaillant sur différentes filières (grandes cultures, élevage, viticulture, maraichage, etc.) et différentes thématiques (autonomie énergétique, autonomie fourragère, agriculture de conservation, baisse d’usage des intrants, développement de filières, organisation du travail, etc.).
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